Arrivés devant le portail, nous avons dû attendre que quelqu’un nous ouvre, car on n'entre pas comme dans un moulin. La personne qui nous a accueillis nous a expliqué que l'aéroport est territoire international. Puis nous avons observé l’hélicoptère de la police qui décollait: c’était excitant!
Ensuite, on nous a emmenés dans la salle de conférences. En attendant le président de la L.A.R., M. Closter, nous avons pris place et en même temps nous avons observé les photos de l'hélicoptère et du personnel.
A neuf heures pile, M. Closter s’est présenté et nous a salués. D'abord, il nous a offert des rafraîchissements. Puis il a commencé par une présentation avec diapositives, qui a duré une bonne heure ! C'était géniale, tout le monde était très intéressé car il parlait avec joie et fierté de ce qu’il mis sur pied !
Vers dix heures, la présentation a pris fin. A ce moment, nous avons entendu le
bruit d’un hélicoptère. En sortant de la salle de conférences, nous avons
constaté que l’hélicoptère de la Police était de retour. Il venait d'atterrir; nous avons attendu jusqu'à
ce que le rotor ne tourne plus, et tout
de suite, nous sommes allés près de cette machine volante !
M. Closter nous a expliqué pourquoi un tel engin peut voler; c’est très compliqué,
comme nous l'avons constaté.
Comme chaque visite il y a aussi une fin, vers onze heures nous avons dû retourner au lycée. En tout cas,
c’était une sortie fort intéressante !
Nous remercions M. Closter pour cette matinée
intéressante et qui nous a ouvert les yeux sur le danger qu'il peut y avoir à secourir des
personnes.
L’histoire de la L.A.R.
1988 - Fondation de la L.A.R.
Avant 1988, il n’y avait pas d'hélicoptère au Luxembourg;
on devait toujours emprunter des hélicoptères étrangers pour faire des
transports médicaux.
Le 18 avril de cette année, M. Closter a fondé la L.A.R. avec
l’aide de Sigfried Steiger, un architecte allemand qui avait perdu son fils à cause d'un
retard d’aide médicale. Celui-ci avait investi beaucoup d’argent pour améliorer
la vitesse des sauvetages en Allemagne.
Comme M. Closter avait besoin de savoir-faire et d’argent, il contacté M. Steiger, qui
a été tout à
fait d’accord pour investir.
Les débuts ont été très durs, car n’y avait pas d’aide financière.
Mais M. Closter y croyait et a acheté
une tente qui servirait de hangar; l’équipe de la L.A.R. l'a installée sans
aide extérieure.
Début des opérations
Pour commencer à opérer, il fallait un hélicoptère,
mais comme il n’y avait pas assez d’argent, il a été nécessaire d'en emprunter un
en Allemagne. C'était un « Welson 6 Longranger », qui possédait
seulement une hélice et une turbine. L'hélicoptère était rapide mais il manquait
de puissance pour affronter certains obstacles.
A cette époque, il y avait au Grand-Duché une seule clinique qui possédait une
piste d'atterrissage:
la clinique Ste Thérèse. Il fallait intervenir auprès des autres cliniques pour
faire bâtir d'autres installations de ce genre, mais au bout d'un certain temps, ce problème
a été
résolu.
La L.A.R. faisait seulement des missions secondaires, c’est-à-dire des vols de
transports à l’étranger, de transports de couveuse ou de transports au centre
des grands brûlés à Bruxelles.
Mais l'association avait pour but de ne pas se limiter à cela: l'ambition était
d'aller chercher les patients tout de suite sur place en cas
d’accident.
1er novembre 1991 - Intégration au Samu
La L.A.R. a signé une convention qui l'intégrait au Samu. L'association avait besoin d’un hélicoptère plus puissant:
elle a emprunté un
BO 105 Messerschmidt, qui possédait quatre
hélices et deux turbines. Le Messerschmidt était
beaucoup plus sûr et plus puissant.
Avril 1995 - Mise en service d’un 2e
hélicoptère
Lors des transports secondaires, il n’y avait pas d’hélicoptère disponible
pendant
quelques heures: s’il arrivait un autre accident, cela posait problème. Alors, la L.A.R.
s’est procuré un deuxième hélicoptère,
nommé « Ecureuil », qui a pris en charge les transports secondaires; l’autre était alors disponible en cas d’urgence.
1996 – JAR OPS
En 1996, un nouveau règlement est sorti, le JAR OPS. C’est un règlement pour
les hélicoptères de sauvetages. Les hélicoptères devaient posséder deux turbines
mais avoir davantage de puissance pour pouvoir affronter n'importe quel obstacle
avec une charge maximale. Il a fallu changer les turbines pour en mettre de plus puissantes.
19 juillet 1999 – 2e base
La L.A.R. a ouvert une 2e base, qui se trouve à Ettelbruck.
Ainsi, l'association arrive maintenant encore plus vite sur les lieux de
certains accidents.
La partie nord du Luxembourg est couverte plus rapidement.
À cette date, on a investi dans trois hélicoptères de haute technologie, dont l'un des
premiers hélicoptères sans hélice arrière. L’hélicoptère se
stabilise avec l’aide de l’air ! Ce nouveau système amène beaucoup
d’avantages en volant très près du sol ou des arbres, notamment près de la forêt.
Cette machine est appelée MD 900 et se déplace à une vitesse maximale de 240
km/h. Un de ces modèles est prêté à la Police. Les deux
autres modèles sont équipés de façon très moderne, avec un équipement de pointe.
Novembre 1999 – Premier avion
La L.A.R. avait de grands projets pour l’avenir; en 1999, ce fut l'achat du premier avion pour aller chercher les
gens encore plus loin (Maroc, Turquie…).
C’est un « LUX DUC KING AIR B200 ». L’appareil est petit, ce qui lui
permet d'atterrir sur de petites
pistes et même sur du gazon. Il n'y a pas d'avantage sans inconvénient: l’avion n’est pas
très rapide, et il a seulement un rayon d’action de 2 300 km.
Avril 2002 – Deuxième avion
Comme les besoins augmentaient et que les gens voyageaient de plus en plus
loin, le moment arriva d'acheter un deuxième avion. La L.A.R. avait besoin d’un avion beaucoup plus
rapide et plus puissant. Elle a acquis
un « LX-ONE LEARJET 35A », qui vole
à haute altitude, à une vitesse maximale de 950 km/h, avec un rayon d’action de
4000 km.
Les buts et les avantages de la L.A.R. :
Ø
Sauver des vies à tout prix.
Ø
Être au plus vite sur place en cas d’accident, car dans l’air
il n’y pas de signalisation.
Ø
Rejoindre n'importe quel lieu au Luxembourg en moins de 8
minutes.
Ø
Le confort du transport en hélicoptère, grâce l'absence de
vibration.
Ø
Les hélicoptères et avions sont
équipés comme une salle de réanimation.