Le cannabis
Les premières utilisations décrites de la plante sont d'origine chinoise, il y a plus de 5000 ans. Son utilisation s'est ensuite répandue à l'Inde, au Moyen-Orient, puis à l'Afrique. L'Egypte a connu une importante consommation. Les effets du cannabis et de ses dérivés ont impressionné beaucoup Napoléon Bonaparte lors de la campagne d'Egypte, qui dès lors interdit à ses troupes la consommation de la substance. Le monde occidental a pris contact avec le cannabis vers 1840. Le produit est apparu aux Etats-Unis en provenance du Mexique vers 1910, et fut interdit par le Marijuana Tax Act de 1937. La relance de sa consommation a eu lieu dans les années 60.
Cette consommation
s'est ensuite graduellement généralisée à toute la planète depuis 1970, du fait notamment de l'application par
certains pays de régimes de tolérance qui vont au-delà de la législation déjà
moins sévère à l'égard du cannabis que pour d'autres substances stupéfiantes.
Haschich est un
synonyme du mot HASAN.
Hasan-Ibn-Sabbah
était un guerrier musulman, décédé en l'an 1124 ap. J.-C. Il prenait de la
marijuana pour stimuler l'esprit combatif de ses troupes.
Le haschich est
obtenu à partir de la résine des feuilles de marijuana. Voici les meilleures
méthodes pour recueillir cette résine :
- On racle la résine
des feuilles avec un morceau de cuir.
- On presse la
marijuana contre une toile brute, puis on recueille la résine collée au tissu.
La résine est
ensuite comprimée en blocs, puis peut être enveloppée dans du coton à fromage
avant d'être mise en vente. Les blocs sont taillés en morceaux que l'on peut
fumer dans une pipe houka; on peut également les mâcher ou les manger. Le
contenu de THC dans la résine est d’environ 15%.
La fabrication de haschich liquide est la même que la fabrication de café. Un panier de marijuana moulue est suspendu à l'intérieur d'un grand contenant auquel on ajoute des solvants comme de l'alcool, de l'hexane, du chloroforme ou de l'éther de pétrole. Après chauffage et condensation du mélange, on obtient du haschich liquide. Le processus, plusieurs fois répété, produit une substance de plus en plus pure. Le produit final a une très forte teneur en THC. Avant d'être vendu dans la rue, le haschich liquide a généralement été coupé afin de grossir les profits des trafiquants. Voici quelques produits avec lesquelles on peut le couper:
· miel liquide,
· alcool,
· huile de moteur 10W30.
Ces substances
rendent le haschich plus facile à verser; elles en altèrent aussi la couleur.
On absorbe le
haschich liquide en le fumant. Tout d'abord, on pose une petite goutte sur
l'extrémité allumée d'une cigarette ordinaire ou d'un joint; on peut aussi le
rouler dans du papier cigarette.
Les effets de tous
les produits du cannabis sont similaires et ne varient qu'en intensité, selon la
teneur en THC. Celle-ci dépend des conditions climatiques de l'environnement de
culture, mais aussi de la nature du produit : la teneur en THC de la marijuana
se situe entre 2 et 6 %, celle du hashisch entre 15 et 20 %, tandis que celle du
haschich liquide peut dépasser les 70 %.
Les effets à court
terme lorsqu'on fume effectivement (c'est-à-dire en inhalant et en retenant la
fumée le plus longtemps possible dans les poumons) se font sentir en l'espace de
quelques minutes et durent de 2 à 4 heures.
La concentration et la mémoire à court terme sont considérablement
affaiblies.
·
sensation de
calme et de détente;
· tendance à bavarder;
· perception des couleurs intensifiée;
·
stimulation de
l'appétit, goût prononcé pour les sucreries;
·
perturbation du sens de l'équilibre;
· augmentation du rythme cardiaque;
·
yeux rouges,
bouche et gorge sèches en raison de la fumée (symptôme particulièrement marqué
chez les non-fumeurs);
·
tendance à
l'isolement, sentiment de peur, d'anxiété ou de dépression;
·
sentiment de
panique, de terreur ou de paranoïa, surtout après avoir consommé une forte dose.
· perte de l'intérêt
·
troubles de la
mémoire et difficultés de concentration;
·
détérioration
du système respiratoire : un simple joint contient deux fois plus de goudron que
les cigarettes les plus fortes. En outre, le goudron contenu dans la fumée du
cannabis compte une plus forte teneur d'agents cancérigènes que le goudron
contenu dans la fumée de cigarette.
C’est une bonne
question, car je n’y ai jamais touché, sauf
pour la cigarette et l’alcool. Mais je pense que les gens qui se droguent
ont déjà eu des problèmes quand ils étaient jeunes, ou bien avec les parents ou bien avec la
société. Ou bien ils le font simplement pour montrer aux parents qu’ils ont leur
propre drogue à eux, et pas l’alcool comme tout le monde. Il se peut aussi que ces gens aient
commencé à fumer de la marijuana à cause de leur environnement, leurs copains,
copines, pour être “cools” et
“acceptés”.
Je crois que presque
tout le monde en profite. Premièrement, les gens qui le cultivent. Puis les
dealers, les policiers corrompus, l’Etat, les fabricants de produits de
santé, de médecine, les
fabricants de tissus. Mais les gens qui se font le plus d’argent, ce sont les
dealers, parce qu’il y a une hausse de prix, entre le cultivateur et le dealer, de
presque 80%.
Le cannabis, de nos
jours, n’est pas encore tout à fait toléré par la loi, c’est à dire qu’on n’est
pas mis en prison pour en avoir consommé, mais si on est mineur ou si on vend de
la marijuana, on est puni par la loi. Et puis si on roule en voiture et que la
police arrive et trouve de la marijuana dans la voiture, là, c’est tout de suite
fini, il faut partir sans sa voiture.
A mon avis, il faut
faire une différence entre les drogues dures et douces, parce que ce sont quand
même des drogues avec beaucoup de composants différents. Et il y a quand même
des effets sur la santé. Avec les drogues dures, il ne sert à rien de les
légaliser, parce qu’on devient beaucoup trop vite dépendant de ces substances.
Mais avec les drogues douces, je crois qu’il peut être utile de les légaliser,
car beaucoup de gens commencent à en prendre pour faire comme tous leurs amis ;
et en plus, c’est une drogue moins dure que la cigarette.
Je dirais plutôt qu’il faudrait prévenir, car punir ne servira à rien. Et soigner non plus, si les gens ne le veulent pas. Prévenir, pour moi, c’est le seul moyen d’arriver à sauver des gens dans le futur.